Vis ma vie de wedding entrepreneur

Confession d’une accro du wedding – Épisode 7 – Le jour où j’ai décidé de tout arrêter

Parmi les métiers que je rêvais d’exercer lorsque j’étais petite, il y a wedding planner bien sûr, mais ça tu le sais déjà… Et aussi chanteuse, danseuse, comédienne, écrivaine et femme politique. Tout ça en même temps. À l’époque, ça ne me semblait pas du tout incompatible.

Retrouve la suite via le podcast « Confession d’une accro du wedding » :

Les métiers que j’ai exercés

J’ai réalisé une partie de ces rêves car petite, j’ai eu quelques petits rôles dans des films et téléfilms de grande qualité, tel que Navarro. 

J’ai aussi siégé plusieurs années au Conseil Parisien de la Jeunesse et ai même co-animé une séance avec l’ancien premier adjoint au Maire de Paris.

Mais comme tu le vois, il me reste encore quelques cases à cocher.

Le point commun entre toutes ces activités : ce sont des professions qui suscitent l’admiration de la plupart des gens. Je l’avoue, ça ne me déplait pas d’être le centre de l’attention. Alors imaginer que le métier qui m’épanouirait le plus consisterait à faire briller les autres, je ne l’aurais pas cru. 

D’ailleurs, comme beaucoup de gens, au début je n’ai pas pris au sérieux le métier d’officiant de cérémonie laïque. Je me souviens d’une connaissance qui après son mariage avait envisagé cette voie et moi de bitcher à mon mari que ce n’était même pas un métier. 

Aujourd’hui, j’ai envie de mordre quand on me demande si c’est vraiment un métier. 

Comment je suis devenue officiante de cérémonie

Et finalement j’ai vraiment découvert les cérémonies laïques grâce à mon associée de l’époque qui avait écrit un guide en ligne pour aider les couples à construire leur célébration. 

Un jour, un couple dont j’organise le mariage me demande si je peux aussi officier leur cérémonie. Je suis très flattée mais je refuse parce que le jour J, je ne vois pas comment je pourrai à la fois me donner à 100 % à leur célébration ET à la coordination de leur mariage. Par expérience, je sais que la cérémonie est un moment où l’on peut gérer les imprévus à l’abri des regards des invités donc si il advenait quelque chose, ne pas pouvoir m’y consacrer pourrait mettre en péril le bon déroulement du mariage. 

En revanche, j’ai déjà assisté à plusieurs cérémonies alors je suis d’accord pour partager avec eux tous mes conseils et briefer leur ami qui officierait. 

Quelques semaines plus tard, un autre couple dont je dois coordonner le jour J, me demande à son tour de célébrer leur cérémonie.

Mais ils se sont passés le mot ou quoi ? 

Et quelques temps après, un troisième couple. Là ce n’est pas possible, c’est un complot.

Peu importe, la réponse est toujours non parce que je tiens vraiment à me consacrer pleinement à ma prestation et pas en faire deux, seulement à moitié. 

Mais je me prends au jeu et commence à partager mon expérience en tant que spectatrice avec tous les couples qui ont besoin d’aide. 

Le jour où j’ai eu un peu de culot

Un jour, j’ai un rendez-vous découverte avec des futurs mariés qui souhaitent faire appel à mes services pour la coordination de leur mariage. Le rendez-vous découverte, c’est une première rencontre sans engagement pour apprendre à se connaître et vérifier que les mariés ont le feeling avec moi. 

Durant la conversation, ils me glissent qu’ils envisagent de faire appel à un professionnel pour officier leur cérémonie. 

Je prends ça pour un signe ! Et au culot, je leur dit que moi j’ai le feeling avec eux, que s’ils veulent je leur présente quelqu’un d’autre pour la coordination de leur mariage mais que s’ils sont prêts à me faire confiance, moi je suis prête à m’investir à fond pour leur offrir la plus belle des cérémonies

Et ils disent “oui” !

On a 8 mois pour préparer cette cérémonie alors ça me laisse assez de temps pour comprendre leurs envies, mettre en place des process, travailler avec leurs proches et écrire leur histoire. 

J’ai toujours été de nature curieuse et à m’intéresser à l’histoire de mes petits couples, même quand je ne m’occupais que de l’organisation. Mais là, c’est encore plus fort parce que je pénètre complètement dans l’univers des mariés. Ils partagent avec moi tous les détails. Les hauts, les bas. Leurs passions. Ce qu’ils aiment moins. 

C’est une autre relation qui se crée. Encore plus profonde. Plus intime. Franchement, la limite entre le personnel et le professionnel est vraiment mince. Enfin, en fait elle n’existe quasiment pas. 

Je sais que wedding planner est un métier qui fait rêver mais si tu savais… Être officiant de cérémonie, c’est encore mieux. Non mais parce que c’est quand même la personne chargée de marier ceux qui s’aiment ! Et je peux te dire que c’est tellement grisant ! 

Le jour de ma première cérémonie, je suis évidemment un peu stressée mais j’ai le sentiment d’être exactement là où je dois être. 

Le couple, leurs invités, les prestataires présents, moi… On est tous dans une bulle et on vit un moment de symbiose unique. 

J’ai terriblement envie de recommencer et le plus vite possible. 

À partir de ce moment-là, je me présente donc comme wedding planner ET officiante de cérémonie et propose aux couples un accompagnement sur-mesure.

Ça prend assez vite et je me retrouve avec plus de demandes pour les cérémonies que pour l’organisation de mariage. Mais je sais que les couples font plus souvent appel à un proche alors je continue à distiller mes conseils.

Ma saison 2017 est incroyable : près de 25 coordinations et cérémonies (jamais les deux en même temps), un voyage à l’étranger en tant qu’influenceuse, le Huffington Post qui me contacte pour devenir vlogueuse pour leur site… 

Mais aussi, quelques coups durs…

Jusque là, je n’ai que des couples avec qui le feeling est incroyable. 

Et puis il y a ce couple dont j’organise entièrement le mariage et qui est très exigeant mais qui même temps fait de la rétention d’information. C’est très difficile de travailler dans ces conditions. Je comprends qu’ils m’ont choisi par défaut car leur wedding planner, lassée d’être traitée avec aussi peu de considération, les a lâchés. Bien sûr, ça je ne le découvre qu’après, hein… 

Lui ne veut plus d’organisatrice de mariage alors que sa future femme ne se sent pas de tout reprendre seule à si peu de temps du jour J. Je ne le saurai qu’après mais elle m’embauche sans qu’il ne le sache, prétextant à chaque rendez-vous que finalement, il n’a pas pu se libérer. Je ne sais pas si tu te rends compte, mais organiser le mariage de quelqu’un dans son dos, c’est vraiment weird

Quand il s’en rend compte, il est furieux et c’est sur moi qu’il se défoule. Il me dit que tant pis, maintenant que j’y suis, j’y reste. Mais à chaque étape, il tente de me piéger, de me mettre à l’épreuve. J’ai l’impression d’avoir sur mon dos un patron tyrannique alors que mon patron, c’est moi. D’habitude je n’ai pas ce genre de relation avec mes clients mais je ne me laisse pas déstabiliser et tout en restant polie, à chaque attaque, je réexplique avec patience que ces conditions de collaborations ne sont bonnes pour personne, je tente un peu d’humour pour détendre l’atmosphère et leur prouver que ce que je souhaite, c’est qu’ils arrivent sereins jusqu’à leur jour J. 

Je crois que c’est bon, qu’on a enfin trouvé notre rythme de croisière. Mais à une semaine du mariage, j’ai un mauvais pressentiment. Ils sont en retard sur le paiement du deuxième acompte et mon instinct me dit de ne pas lâcher. 

J’ai bien fait car en fait, elle finit par m’avouer qu’elle n’a pas les fonds nécessaires pour me payer ce qu’elle me doit.

Au fond, je suis contente que ça me soit arrivé avec un couple qui m’a mal traité durant des mois parce que j’ai moins de scrupules à les renvoyer au contrat et leur dire que si malheureusement je ne suis pas payée, je ne pourrai pas assurer ma prestation. Surtout qu’après le mariage, à part les assigner en justice, ce que je n’ai ni le temps, ni l’envie, ni l’énergie de faire, je n’ai aucune garantie que leur part du contrat sera honorée. 

Je ne sais comment, ils trouvent une solution et je suis payée de l’intégralité de ma prestation avant le jour J.

Je suis peut être un peu naïve, mais à ce moment-là, je me dis que des soucis de trésorerie, ça arrive à tout le monde. Et qu’ils n’ont certainement pas essayé de me rouler. 

Le jour J est un de mes pires souvenirs. La famille du marié est exécrable avec tous les prestataires allant jusqu’à faire pleurer la fleuriste.

Je m’en veux tellement d’avoir embarqué de si géniaux professionnels dans cette mauvaise aventure. Mais l’adversité, ça rapproche et ce jour-là, j’ai une équipe du tonnerre !

Excepté le traiteur qui est le traiteur de la famille… 

Alors qu’on est déjà en automne et que les températures ne sont pas clémentes, ils installent la table du repas des prestataires à l’extérieur sous un préau ouvert au vent. On a dîné sous 11°C. Enfin, dîner… Il nous sert le plat. On a à peine le temps d’y toucher que nous devons tous nous afférer car il est déjà l’heure de lancer une animation prévue par les témoins. 

De retour à nos places, le traiteur nous avait débarrassés… Ce soir-là, j’ai donc mangé une pomme de terre et une part de gâteau, alors que ma journée avait commencé à 8 heures pour l’installation. 

À la fin de la prestation, le marié m’a difficilement lâché un merci pour tout ce que j’avais fait. 

Je peux te dire qu’eux, je n’ai jamais pris de nouvelles et jamais demandé à voir les photos. 

Quelques jours après, j’allais voir le film “Le sens de la fête” au cinéma. Pfff, j’ai détesté, parce que ça m’a replongé dans ce cauchemar. 

Je ne peux pas dire que ça soit à cause de ce couple mais après ça, j’ai pris une grande décision. Celle de faire une pause dans ma carrière dans le mariage. Je ne dis pas que c’est fini, mais j’ai besoin de plus de sérénité pendant quelque temps.

Faire une pause dans ma carrière

Cette saison avait été très intense. Trop intense. 

En plus, Mister Big et moi on souhaite déménager depuis plusieurs mois et sans CDI, c’est compliqué, surtout à Paris. 

En 2018, je contacte donc tous les couples qui ont déjà signé avec moi pour les adresser à d’autres wedding planners. Ils sont déçus mais je choisis avec soin qui prendra ma suite alors très vite, ils se sentent bien entourés et chouchoutés. 

Par contre, pour les couples qui m’ont booké pour leur cérémonie, c’est une autre histoire. Les deux premiers que je contacte ne veulent pas que je leur présente qui que ce soit. Ils ont signé avec moi, ils me veulent moi. Point. Je suis très flattée et je comprends qu’une officiante est encore moins interchangeable qu’une wedding planner. 

Ça, je l’ai aussi constaté en 2020 quand je n’ai pas pu suivre un couple sur sa nouvelle date et qu’ils ont finalement choisi de changer quitte à perdre 3 autres prestataires plutôt que moi ! 

Bon, j’ai 12 cérémonies à assurer en 2018. Ok. Mais après ça, je ferme la société et ça sera en parallèle d’un travail salarié pour ne pas repousser notre projet de déménagement. 

C’est la première fois que je suis en CDI. Le soir j’en fais des cauchemars mais après ce n’est pas très étonnant parce que je crois que j’ai un peu un souci avec l’engagement à durée indéterminé. Tu veux rire ? Pour mon mariage c’est pareil. Je ne porte que rarement mon alliance au quotidien parce qu’elle me sert l’annulaire. J’ai déjà vu 5 bijoutiers pour la faire agrandir et ils sont tous unanimes : “Madame, c’est dans votre tête parce que cette bague est justement un peu lâche et qu’il serait bon de la faire resserrer pour ne pas la perdre”.

Voilà, voilà. 

Finalement, l’été 2018 est une révélation : je n’ai pas envie de quitter le monde du mariage, j’ai juste besoin de trouver un meilleur équilibre vie personnelle, vie professionnelle. 

Parce qu’officier aux quatre coins de la France cet été là, a rendu mon CDI tout pourri alors que j’ai un super poste. 

C’est décidé, en 2019, je quitte mon job et je me prépare à faire mon come-back en 2020 avec une entreprise toute neuve !

Tu le vois venir ou pas… Mon come-back a attrapé le Covid. Très très bon timing. Je me souviens comme je fanfaronnais en disant à tout le monde que 2020, ça serait mon année. Ahhh j’ai eu du nez…

Mais finalement, ce temps je l’ai mis à profit pour tenter de réaliser un autre de mes rêves : celui de devenir auteure.

Devenir auteure dans le mariage

Je commence la rédaction de deux guides : le premier “Devenir wedding planner”. Je choisis de l’auto-éditer et dès le début, j’en vends plus de 300 en ne communiquant que sur mes réseaux. C’est fou !

Mais j’ai une autre idée en tête : un guide sur les cérémonies laïques pour aider les couples et leurs officiants amateurs à créer la plus belle des célébrations. Comme mon associée il y a quelques années. Mais cette fois, avec ma vision de la cérémonie et du sur-mesure. Et avec des exemples plus actuels. C’est un projet assez ambitieux parce que j’aimerais donner une méthode simple qu’il suffirait de suivre étape par étape mais qui donnerait assez de liberté pour qu’aucun couple ne se retrouve avec la même cérémonie. 

J’avance pas mal mais, en cours de route, je décide de le remettre à plus tard pour me consacrer à d’autres projets. De toute façon, j’ai le temps. En plus, ce que je veux vraiment, c’est voir mon livre en librairie. Il faudrait donc que je prenne le temps de démarcher les maisons d’édition. 

Finalement, je n’ai pas à le faire. Un jour Gwénaëlle, qui est mon bras droit dans l’entreprise, me dit qu’elle a déjeuné avec une auteure publié et qu’elle pense que mon projet de livre pourrait intéresser sa maison d’édition.  

Je ne m’enflamme pas une minute et étonnement, c’est dans le plus grand des calmes que je transmets à Gwénaëlle le plan et un synopsis, afin qu’elle le transmettre à son amie Sophie, qui le transmettra à son tour à sa maison d’édition, Jouvence. 

Non mais attend, Jouvence c’est la maison d’édition dédiée au bien-être qui édite le best seller “Les 4 accords toltèque” de Don Miguel Ruiz. Olala, tu te rends compte si un jour je peux dire que j’ai la même maison d’édition que lui ?! 

Eh bien, aujourd’hui je peux le dire : bonjour, je suis Fabiola, je suis auteure dans la même édition que Don Miguel Ruiz…

Cette histoire est tellement folle. Le jour de mon anniversaire, j’ai l’habitude de faire une méga grasse mat !  Mais je suis réveillée plus tôt que je ne le souhaite par les messages de Gwénaëlle et Sophie qui me disent que l’éditrice a adoré le projet et qu’ils tentent de me joindre pour en parler. J’ai finalement Charlène au téléphone le lendemain qui me confirme qu’elle est très intéressée et m’explique déjà comment va se passer la suite du process : signature du contrat, remise du manuscrit, relecture, confirmation du BAT, sortie de l’ouvrage… 

Est-ce que c’est vraiment en train d’arriver alors qu’elle n’a pas lu un manuscrit intégral ?

Ouiiiiiii ! J’ai quelques semaines pour envoyer ce que j’ai déjà écrit. Les semaines passent et quelques jours avant les vacances de Noël, c’est confirmé, le livre sortira le 15 juin. Mon livre. Il s’appellera simplement “Préparer la plus belles des cérémonies laïques”. 

Le timing est très serré car je n’ai plus que 3 semaines pour fournir un manuscrit définitif. D’après Charlène, il ne me reste “que” 90 000 signes à rédiger. Sur le moment je panique… Je ne vais jamais y arriver. Et pourtant, j’en fournirai finalement 40 000 de plus et dans les temps.

Par contre, je crois que j’ai donné du fil à retordre à ma maison d’édition quand je leur ai annoncé que le projet de couverture ne me plaisait pas. S’en sont suivies quelques négociations pour trouver un compromis. Mais j’avais déjà eu gain de cause sur le fait d’avoir un livre en couleurs et avec des espaces pour prendre des notes alors j’ai lâché un peu de leste.

Quelques jours avant la sortie du livre, plusieurs personnes m’identifient dans leurs Stories Instagram. Elles avaient précommandé et reçu le livre en avance. Même avant moi. Ça me fait tellement plaisir mais c’est aussi super frustrant de ne pas encore l’avoir eu entre les mains. 

15 juin arrive et mon livre “Préparer la plus belle des cérémonies laïques” est disponible en librairie.

Le jour de la sortie, du livre, je suis en Corse pour célébrer un mariage mais à mon retour je m’octroie un petit plaisir égocentrique. Je me rends dans un Fnac au centre de Paris et tombe nez à nez avec mon livre. C’est une émotion, hein. Je suis obligée de faire une petite vidéo pour immortaliser ce moment. Je suis surprise par le responsable du rayon mais même pas honte ! Au contraire, je suis super fière et j’ai envie d’arrêter chaque client pour leur proposer mon livre ! 

Quelques mois plus tard, je suis sur un salon du mariage en tant qu’exposante. Une future mariée passe par là et me reconnais “Oh mais c’est vous l’auteure du livre sur les cérémonies laïques ! Si j’avais su que je vous verrai ici, je l’aurais pris avec moi pour avoir une dédicace”. Est-ce que ça c’est pas un peu le début de la gloire ! Ahah. 

Bon j’en plaisante mais j’avoue qu’aujourd’hui, mon travail à une telle importance pour moi, que sur ma tombe je veux qu’ils soient écrit “ses compétences et son professionnalisme étaient reconnues de tous”. 

Alors encore merci à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce rêve. 

Si vous voulez savoir si vous y avez contribué, je vous recommande d’acheter le livre pour voir si vous êtes cités dans les remerciements. 

Si vous vous mariez ou que vous officiez prochainement une cérémonie, j’aime bien dire que mon livre est disponible dans toutes les bonnes librairies

Si je reprends la liste des métiers que je rêvais d’exercer petite : 

  • wedding planner : fait ✔️
  • écrivaine : fait ✔️
  • comédienne : fait ✔️
  • femme politique : fait ✔️

Il ne me reste plus que chanteuse et danseuse. Mais je ne désespère pas et je pourrai peut être bien te surprendre ! 

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