Une des questions qu’on me pose le plus souvent c’est “comment tu es devenue wedding planner”.
Bon effectivement la question qu’on me pose le plus c’est “comment tu es devenue wedding planneuse”.
Toujours est-il que je ne suis absolument pas capable de raconter cette histoire en 3 ou 4 phrases. D’où le podcast.
Pour que tu comprennes un peu mieux mon quotidien dans le monde du mariage, il faut quand même que je te raconte comment tout a débuté…
Retrouve la suite de mon histoire via le podcast « Confession d’une accro du wedding » :
Tout commence le 20 août 1994…
Non ce n’est pas une blague, je vais vraiment remonter à mon enfance. Je t’ai promis un podcast sur les coulisses des mariages donc forcément je vais te raconter ma vie. À quoi tu t’attendais ?
Ce jour-là, j’assiste pour la toute première fois de ma vie à un mariage !
Il paraît que je suis une petite fille trop mignonne, avec ma bouille et mon sourire. Alors je suis choisie comme flower girl pour le mariage d’une amie de ma tante. Les flowers girls, ce sont les petites filles d’honneur qui jettent des pétales dans l’allée avant l’arrivée de la mariée. Oui je sais, c’est la classe : dès mon premier mariage, j’ai un rôle très important.
Et comment dire, c’était absolument fantastique ! La robe, les sourires, les larmes de joie, les discours, le repas… Tout !
À partir de ce moment-là, pour moi le mariage ça devient une véritable addiction, voir obsession ou même dépendance. Mais pour que personne ne se rende compte de l’instabilité de ma santé mentale, je préfère dire que c’est ma passion !
Ce fameux 20 août 1994, alors que je n’ai que 4 ans, je sais que, déjà, je veux me marier. Oui, j’étais une petite fille bien déterminée. Et au moins 4 fois ! Avec le même homme ou pas, peu importe, quand on aime, on ne compte pas !
Mais surtout je sais que je veux travailler dans ce milieu. Parce que contribuer à l’un des plus beaux jours de la vie d’un couple, les accompagner dans cette étape si importante de leur existence, faire en sorte qu’ils vivent le plus incroyable des moments, assister à des tonnes de mariage et littéralement voir le bonheur… Wahouuuu. Je savais que ça serait quelque chose d’absolument magique. Et en fait, c’est encore plus que ça. C’est indescriptible.
Et dire que j’ai failli passé à côté de tout ça, juste parce que j’avais la trouille.
Quelle orientation professionnelle suivre ?
En 2006, je suis encore en classe de première mais je pense sérieusement à mon orientation professionnelle. J’étais le genre de fille un peu angoissée par son avenir qui dès qu’elle avait un 15 sur 20 se disait que c’était la fin du monde et qu’à cause de ça, je je finirai sans doute sous un pont. Oui, un peu drama queen.
Donc pour assurer mon futur, je fais quelques recherches, je trouve et je m’inscris dans une école de wedding planning… à New York !
Alors je ne sais pas si tu imagines un peu le tableau, moi en mode étudiante à Manhattan, avec un look à la Blair Waldorf de Gossip Girl, mon café Starbucks à la main, en train d’arpenter la 5e Avenue pour aller en cours… Tu imagines ou pas ?
Ben moi, pas assez du coup puisqu’après avoir envoyé mon dossier de candidature, je me désiste. Ben oui, je n’ai que 16 ans, je passe mon Bac dans un an et je ne me vois pas partir juste après pour une nouvelle vie à New York. Même si une bonne partie de ma famille vit aux États-Unis et que ma marraine habite justement dans le Queen’s, je sens que je suis trop jeune pour perdre tous mes repères. Donc tant pis, j’abandonne une première fois l’idée de faire ce métier.
Et puis quelques jours plus tard, je tombe par hasard sur un reportage sur M6 mettant en avant l’une des premières agences d’organisation de mariage en France. Je m’en souviens comme si c’était hier. En tout cas, devenir wedding planner en France, c’est donc possible. Mais comment ?
J’écume le net tout entier pour trouver les coordonnées de l’agence en question. Je découvre qu’à cette époque, il y a déjà à Paris une dizaine d’enseignes spécialisées dans l’organisation de mariages. En un après-midi, je les contacte toutes dans l’espoir de décrocher un stage non rémunéré, mais c’est un gros fail !
Mon manque d’expérience joue contre moi. Que des refus. Parfois peu sympathiques d’ailleurs…
Il y a une seule jeune femme qui prend la peine de me répondre lorsque je lui demande quel a été son parcours pour en arriver là. Elle me dit que, comme aucune école reconnue n’existe en France (à l’époque, car aujourd’hui ce n’est plus tout à fait vrai), je peux faire des études en communication puis me spécialiser en événementiel, mais ce qui paiera, ça sera mon expérience du terrain.
Après le bac, je suis acceptée en BTS communication des entreprises en alternance, pour l’expérience. Je ne décroche malheureusement pas de contrat dans une agence d’organisation de mariage ni même en agence événementielle, mais dans un premier temps, un poste d’assistante attachée de presse puis d’assistante de communication événementielle dans un cabinet d’élu.
Et c’est là que je découvre une autre passion : la politique !
Et je m’y vois déjà ! Travailler quelques années dans un cabinet pour me faire la main. En 2017, m’occuper de la communication de la campagne d’un candidat aux présidentielles. Cette même année, on gagnerait les élections et je deviendrais porte-parole du gouvernement. Et en 2022, pour la première fois députée… Oui, bizarrement cette carrière là, me semble bien plus accessible que celle dans le mariage… Donc je laisse une nouvelle fois tomber mon rêve…
En 2013, après 5 ans d’études dans la communication et l’événementiel, je suis diplômée, et pour atteindre la nouvelle carrière de mes rêves, je mets en place un plan d’action. Je travaillerais quelques années dans le secteur privé parce qu’il est évident que je ne serais pas capable de gouverner ce pays, si je n’ai pas vécu les problématiques de la majorité de nos concitoyens. Est-ce que là tu te dis que j’aurais fait une super députée ?
Il faut croire qu’au fond, je ne suis pas totalement convaincue parce que j’enchaîne les CDD. Incapable de signer un CDI. Tu vois pour moi, c’est comme un mariage. Tu ne t’engages pas avec le premier venu. Ben c’est pareil avec une entreprise, je ne m’offre pas à la première qui me propose des RTT et une carte ticket resto…
Puis arrive la demande en mariage…
À la même époque, ça fait déjà deux ans que j’ai rencontré un garçon, avec qui… ça se passe bien. Non, je ne suis pas douée pour exprimer mes sentiments… Mais ce garçon, il reviendra souvent au fil des épisodes donc on va lui trouver un nom. On va l’appeler… Je ne sais pas… Parce que comme je suis nulle en démonstration d’affection, dans mon répertoire, il est enregistré à Monsieur / son nom de famille. Bon, je ne vais pas faire très original, appelons-le Mister Big. J’espère que tu as la réf ?
Toujours est-il que mon Mister Big me demande en mariage ! D’ailleurs, en parlant de ça, je ne sais pas toi, mais moi j’avais toujours imaginé que lorsqu’on me demanderait en mariage, une larme de joie perlerai délicatement sur ma joue et que surtout, je serai pleine de dignité… Oui de dignité…
Parce qu’au final je pleure tellement (de joie quand même !), que je suis loin, mais très loin d’être resplendissante avec mes lèvres qui tremblent et le nez qui coule. J’ai de la morve au nez, de la buée sur mes lunettes et je me rends compte, après coup bien sûr car sinon ce n’est pas drôle, que ma robe est coincée dans ma culotte. Je sais ce que tu te dis : cette femme est le glamour incarné !
Mais peu importe, il est toujours ok pour m’épouser et moi je vais pouvoir me plonger dans les préparatifs !!!
À l’époque, j’ai déjà une solide expérience professionnelle en organisation d’événements. Mais là, je suis complètement dépassée par l’organisation de mon propre mariage. Je sais très bien par quoi commencer, où chercher les meilleurs prestataires, sur quels critères les sélectionner… Mais ce à quoi je ne suis pas préparée, c’est tout l’aspect émotionnel. Et avouons-le, je suis ce qu’on appelle dans le milieu une bridezilla. Contraction mignonne de bride, donc future mariée en anglais et Godzilla. Est-ce que j’ai vraiment besoin de t’expliquer à quel point j’étais chiante ?
En plus, on se marie en deux fois, avec deux fêtes.
Mr Big s’en rend compte et quand il me demande prudemment ce qu’il peut faire pour que je vive mieux nos préparatifs, je lui réponds : je veux une wedding planner. Au moins pour le jour J du mois d’octobre. Je sais que ce n’était pas prévu au budget, mais c’est le prix de ma santé mentale.
Et il accepte ! Alléluia ! Je vais pouvoir revivre. Enfin c’est ce que je crois un temps…
… et les déboires avec ma wedding planner
Le 2 août 2014, jour de notre mariage civil, je passe littéralement, la plus belle journée de ma vie… Tout cet amour, cette joie, nos proches et surtout épouser l’homme que j’aime. C’est… Je n’ai pas les mots et aujourd’hui encore je suis émue en y repensant… Et ce n’était que le mariage civil en petit comité, alors la grande réception en octobre, épaulée par une wedding planner, c’est sûr ça sera, magique…
Mais c’était bien trop beau pour être vrai… Alors ok, j’ai du mal à lâcher prise, je suis comme ça, mais ma wedding planner a aussi du mal à gagner ma confiance. Il y a plein de petites choses qui me font douter. Et je trouve qu’elle n’a pas les réflexes de quelqu’un qui travaille dans l’événementiel depuis des années.
Évidemment, mes angoisses refont surface. Je me sens obligée de reprendre les choses en main, je fais moi-même le planning du jour J, je reboucle avec les prestataires les derniers détails, et je tiens au courant mes proches de ce qu’ils devront faire durant la journée.
La veille de mon mariage, comme beaucoup de futures mariées, je suis angoissée. Mais dans les films, les bride to be le sont parce qu’elles se demandent si elles épousent le bon.
Alors que moi, je suis certaine d’avoir trouvé l’homme avec qui je veux partager ma vie, mais je me demande si j’ai choisi la bonne wedding planner ?
En plus, Mister Big et moi, nous avons décidé de se la jouer tradi et de dormir séparément. Lui à la maison, moi à l’hôtel. Donc évidemment, je ne trouve pas le sommeil et à 3 heures du matin je finis par me lever et me dire que tant qu’à faire, ça ne serait pas plus mal de mettre ce temps à profit. J’ai mon ordi avec moi alors j’en profite pour envoyer deux, trois lettres de motivations parce que j’ai envie de changer de travail, et je programme même une visite d’appartement. Oui, comme si c’était le moment. Après j’ai peut être bien fait parce que quelques semaines plus tard, cet appartement deviendra le nôtre.
Forte de cette nuit productive, je m’efforce de retrouver un bon mood pour profiter de ma journée. Mais spoiler, je n’y arrive pas…
Parmi les événements qui m’ont beaucoup stressés, il y a le sms de ma wedding planner, m’indiquant que la péniche sur laquelle aura lieu la réception, ne sera pas amarrée comme prévu dans le 5e arrondissement, face à la cathédrale Notre-Dame, mais plutôt dans le 13e au pied de la bibliothèque François-Mitterrand.
- Si tu connais un peu ces deux coins de Paris, tu sais, que clairement on est pas sur le même panorama.
- J’ai payé un supplément de 1 000 € pour être au pied de Notre-Dame.
- Sur le faire-part, nous avons donné rendez-vous aux invités à cette adresse.
Finalement, il s’agissait juste d’un contre-temps qui ne concernait que les prestataires et donc que j’aurais pu ignorer.
Autre drôlerie, enfin aujourd’hui j’en rigole : la journée a pris du retard et les invités attendent depuis 45 minutes de pouvoir monter à bord. La wedding planner vient me voir pour me rassurer :
– “On a pris un peu de retard mais on ne va pas tarder à embarquer pour que vous puissiez faire votre entrée. On a juste un petit souci avec la sono. Est-ce que par hasard, tu n’aurais pas une prise jack ?”…
– « Bien sûr, toujours planquée dans ma jarretière. Attends je te la sors… »
Ça c’est ce que j’aurais aimé lui répondre. À la place, je lui dis que nous sommes en plein Paris, il y a une FNAC à moins de 10 minutes, je pense qu’on peut y trouver notre bonheur.
Elle aurait pu y envoyer un membre de son équipe puisque par contre, elle a eu le professionnalisme de venir à plusieurs. Elle, son mari avec qui elle est associée et leur jeune assistante.
Sauf que, j’ai compris après le mariage que l’assistante était un peu occupée… Puisque c’est ce soir-là qu’elle est tombée amoureuse du cousin de Mr Big et qu’ils ont alors commencé une histoire.
J’ai eu du mal à être complètement heureuse pour eux quand ils nous ont annoncé qu’ils étaient ensemble… Je ne sais pas pourquoi…
Le lendemain du mariage, Mister Big et moi, nous partons en mini moon à Prague et je n’arrive pas à en profiter. Je n’arrête pas de ruminer les tensions avec mes proches durant les préparatifs, les pics d’angoisses du jour J, liés à l’organisation alors que j’étais censé profiter de la journée, les choses qui ne se sont pas passées comme je le souhaitais : comment ça se fait que ça ne soit pas le filleul de Mister Big qui nous ait apporté les alliances comme c’était prévu ? Pourquoi a-t-on passé 1 heure à faire des photos de groupes alors que ce n’était pas dans le planning ?
Pour passer à autre chose, il faut absolument que je me lance dans un nouveau projet pour ne pas sombrer dans un interminable wedding blues.
Et une nuit, j’ai une révélation
Et si je lançais une agence de communication, spécialisée dans les métiers du mariage ? Ben oui, lors de mes préparatifs, je me suis rendue compte que pas mal de prestataires de mariage étaient excellents dans leur métier, mais pouvaient avoir de grosses failles en communication, sur les réseaux sociaux… Et moi, j’ai fait des études dans ce domaine, j’ai quand même exercé quelques années. Je crois que je peux leur apporter mon expertise et ça me permettra de travailler dans cet univers qui me fait rêver.
Le problème, c’est que je ne veux absolument pas me lancer seule parce que tu vois, être à mon compte, ça, ça ne me fait pas rêver.
Je recontacte une de mes anciennes camarades de classe déjà ultra prometteuse à l’époque et je lui propose que nous nous associons. Ça tombe bien, elle n’est pas heureuse dans son travail et est super emballée.
Par contre, elle ne peut pas se consacrer au projet à plein temps. Je me dis “pas grave, je bosserai plus” mais ça aurait dû m’alerter…
Je consacre donc toutes mes journées au montage de ce projet, rejointe de temps à temps par ma super associée. Je commence à démarcher des prestataires pour tester l’idée.
Et puisque lors de mon mariage, j’avais été chroniqueuse pour un des plus gros blogs de mariage francophone, je décide de contacter sa rédactrice en chef pour lui exposer mon projet.
Je ne sais pas par quel miracle, elle accepte et nous nous retrouvons autour d’un café pour papoter.
Et en fait, ce rendez-vous va changer ma vie puisque à la fin elle me dit que j’ai l’air extrêmement motivée et que ça tombe bien puisqu’elle souhaite organiser une fête pour les 5 ans du blog. Un peu comme un mariage. Elle n’a pas un gros budget mais si je le souhaite, elle peut me confier l’organisation et la communication de l’événement. Il ne me faut que quelques secondes pour dire “oui”. Je me dis que j’ai tellement de chance. Et en même temps, j’ai provoqué ma chance !
Je me mets à fond dans l’organisation de cet anniversaire. J’échange avec Anne quasi tous les jours. Je trouve petit à petit le lieu, les prestas… On crée une invitation. Je découvre un peu le monde de l’influence avec des partenariats. C’est très enrichissant, je m’éclate même si je me mets beaucoup de pression.
Mon associée m’aide quand elle peut mais elle a de moins en moins de temps. J’essaye de ne pas trop compter sur elle pour ne pas me retrouver dans la panade.
Ce qui devait arriver arriva. La veille de l’événement, elle m’annonce qu’elle ne pourra pas être présente alors que je compte sur elle pour m’aider à l’installation. Mais je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, l’événement est déjà demain. Je réquisitionne mon mari, il la remplacera sur la logistique.
Heureusement, l’événement est un succès. Je suis très fière de ce qui a été réalisé. Je reçois beaucoup de compliments. Je suis vraiment flattée.
Par contre, si c’est ça être à son compte, ça m’intéresse d’autant moins. S’occuper d’un seul client était très prenant alors si je dois tout gérer toute seule, c’est non !
Quelques jours après l’événement, Anne et moi nous retrouvons à nouveau autour d’un café pour faire le debrief de notre collaboration. Et là, je tombe des nues quand elle me dit qu’elle a tellement adoré travailler avec moi, qu’elle souhaite me proposer qu’on s’associe et que je rejoigne le blog en tant que wedding planner. C’est un service qu’elle souhaite offrir à ses lectrices depuis un moment mais n’ayant pas les compétences nécessaires, elle n’a jamais osé sauter le pas. Mais là, avec moi, elle s’est sentie si bien accompagnée que si elle pouvait revenir en arrière, elle m’aurait prise comme wedding planner.
Je n’en reviens absolument pas ! C’est bien à moi qu’elle propose ça ?
Alors là par contre, il me faut quelques jours pour y réfléchir.
Moi devenir wedding planner ?
Mais je ne suis pas légitime ! Si ? J’en parle à Mister Big qui me dit de foncer. Et je finis par dire “oui” !
C’est comme ça que tout commence pour moi. Je rejoins un des plus célèbres blogs de mariage francophone qui à l’époque fait jusqu’à 1 million de vues par mois. C’est énorme. On se lance en plein été et on assure tout de même deux mariages. Puis 12 la saison suivante. C’est là que je découvre le métier d’officiante qui deviendra alors ma véritable vocation. J’ai la chance d’être invitée à plein d’événements comme “influenceuse mariage”. Je collabore avec de grandes marques et je fais de très belles rencontres (coucou Gwénaëlle qui est désormais mon bras droit !).
On arrive à la fin de cet épisode où je t’ai un peu posé les bases pour que tu puisses peut être mieux comprendre les épisodes à venir de ce podcast. D’ailleurs, dans le prochain, je vais pousser un coup de gueule contre certaines wedding planners…
Mais si toi aussi tu souhaites te lancer en tant que wedding planner, j’aimerais partager avec toi les leçons que j’ai tirées de mes débuts :
- La première : il ne faut jamais garder ses projets secrets. La preuve, à chaque fois que j’ai parlé d’une idée autour de moi, quelqu’un m’a aidé à la concrétiser !
- La deuxième, c’est qu’il faut s’associer avec des personnes qui sont prêtes à s’investir à la même hauteur que nous. Sinon, ça ne peut pas marcher et tu risquerais comme moi de perdre une amie.
- La troisième, c’est qu’il faut toujours tirer le positif de chaque situation. Je n’en veux pas à ma wedding planner de ne pas avoir été à la hauteur de MES attentes. Peut-être que d’ailleurs elles étaient trop hautes. Je me sers désormais de ce que j’ai vécu comme point de référence pour améliorer sans cesse mes services. Donc même si cette expérience à un peu entachée le souvenir de mon mariage, elle a clairement boosté ma carrière.
Carrière qui aujourd’hui en est à un point que je n’aurais pas imaginé. Déjà mon entreprise a survécu au Covid. En 2022, j’ai lancé ma propre formation et ses membres sont venues agrandir mon équipe. Je suis maintenant à la tête d’une vraie marque qui, même si c’est mégalo, porte mon nom. Et je gère une équipe de 6 nanas géniales.
J’ai hâte de découvrir ce que me réservent les mois à venir !