Le métier de Wedding planner demande professionnalisme, empathie, organisation mais aussi de la passion et un soupçon d’étoiles dans les yeux. Même si cette profession est relativement mal connue et parfois source d’a priori, il n’en reste pas moins qu’elle fait rêver.
Alors pour toutes celles qui veulent se lancer, la question est, le métier de wedding planner à t’il des facettes un peu moins glamour que ce qu’il n’y parait ?
Je me suis lancée dans ce merveilleux domaine pour diverses raisons. Mais je dois bien l’avouer, je suis absolument et indéniablement fleur bleue. Les films à l’eau de rose, les dessins animés (oui oui Simba et Nala, Mulan et Shang, Pocahontas et… bref) tout y passe. L’amour est un moteur, une source d’inspiration et un grand bol d’air frais dans un quotidien parfois un peu piquant.
Le rêve…
L’idée d’accompagner des futurs mariés tout au long de leurs préparatifs et d’avoir le privilège d’assister à leur union, me réjouie.
Il faut bien sûr un peu plus que de la passion pour exercer ce métier, justement parce que s’en est un. Rigueur, organisation, qualité en gestion de projet, résistance au stress, sont autant d’atouts qui figurent dans le sac à main (glamour et à paillettes n’est ce pas) d’une bonne wedding planner.
Alors oui, la wedding planner est tirée à quatre épingles, elle apparaît toujours souriante et rayonnante. Elle se doit de rassurer en étant elle même une personne rassurante.
Alors difficile d’imaginer que sa réalité quotidienne peut parfois être une source d’angoisse et de stress.
… vs la réalité…
La wedding planner exerce assez souvent son activité à temps complet. Ce qui nécessite que commercialement et juridiquement elle soit chef d’entreprise. La réalité de ce statut est beaucoup moins tendre qu’on ne l’imagine pour une telle activité.
Comme tous chefs d’entreprise, la wedding planner est soumise à une gestion stricte afin de garantir sa pérennité. Si elle veut faire perdurer son agence, se faire un nom et surtout vivre de son activité, elle se doit de communiquer (les réseaux sociaux sont ses meilleurs amis), d’être en permanence à l’affut des dernières tendances mais aussi d’être formée à la gestion d’entreprise et commerciale. Comme toutes les autres entreprises, la wedding planner règle toutes les charges inhérentes à son activité (Impôts, charges sociales, formation, etc).
… et ma réalité !
Alors personnellement, dans ma réalité de wedding planner, directrice de mon agence, je vis de nombreux moments de doute (oui ces moments où la tablette de chocolat y passe). Lorsqu’un devis ne passe pas, le téléphone ne sonne pas, l’interaction sur les réseaux sociaux n’est pas aussi florissante que ce que j’aurais souhaité, alors oui, je dégaine ma tablette de chocolat (bon ok, mes tablettes) et je me demande si j’ai fait le bon choix en me mettant à mon compte.
Je reste persuadée que ces doutes ne sont pas liés à l’activité de la wedding planner, mais véritablement à celui de chef de sa propre entreprise.
J’estime être chanceuse de pouvoir exercer ce joli métier, comme chacun devrait s’estimer chanceux de donner un sens à sa carrière professionnelle. Il s’agit simplement d’être prêt à la réalité qui n’est pas constituée que d’amour, de déco, de fleurs et faire parts, mais aussi de responsabilités non négligeables qu’il faut tout de même pouvoir porter. Voilà ma réalité.
Et vous, avez vous aussi des coups de blues en tant que wedding planner ?